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TEST : ONINAKI
Le dernier souffle du studio Tokyo RPG Factory

Nous avons appris très récemment, de la part de Square Enix, que leur petite filiale secondaire, connue sous le nom de « Tokyo RPG Factory », serait entièrement dissoute prochainement. Celle-ci avait pour objectif de redorer l’âge des RPG à l’ancienne de la playstation one.
De 2015 à 2019, ils ont développé trois jeux qui sont « I am Setsuna », « Lost Sphear » et dernièrement, paru le 23 juillet 2019, «ONINAKI», et c’est donc de ce dernier que je vais vous parler aujourd’hui.


Une histoire ayant une thématique lourde :

Nous sommes plongés dans la peau de Kagashi, un jeune gardien qui défend les principes de la réincarnation, possédant la faculté de passer au travers du voile pour rejoindre l’au-delà et qui a pour but de libérer les âmes errantes qui s’y trouvent n’ayant pas su partir en paix à cause de leur remords et qui donc ne peuvent se réincarner. Pour mener à bien sa quête, Kagashi sera accompagné de « démons », qui sont des âmes ayant perdu leur souvenir et qui errent depuis fort longtemps dans l’au-delà. Ceux-ci possèdent chacun une arme unique dont Kagashi se servira pour pouvoir se débarrasser des nombreux monstres qui rodent dans cet univers.

 

Un gameplay à la fois rigide et dynamique :


Le gameplay se rapproche fortement du JRPG très connu « secret of mana ». Sur base d’un hack and slash, nous avons la possibilité de switch entre différents démons à tout moment de l’aventure nous permettant de combattre avec des armes assez différentes les unes des autres et ayant toutes un arbre de compétences bien distinct, qui s’amélioreront séparément à force d'utilisations.




Un endgame décevant :


Si sa durée de vie de 15 h nous donne assez de contenu pour ne pas nous lasser et pouvoir suivre entièrement son histoire qui est assez prenante et pas mal originale, on ne peut pas en dire autant de son contenu endgame qui rajoute une tour de cent étages à gravir qui nous fait repasser aléatoirement dans les différentes zones du jeu en boucle en nous demandant de la clean quasiment intégralement pour pouvoir passer à l’étage suivant ce qui double sa durée de vie pour un boss final qui n’en vaut absolument pas la peine et qui est totalement optionnel.

Mon avis final :


Après 30 heures passées sur Oninaki, je ne peux que le conseiller à tous ceux étant un minimum fan des action RPG à l’ancienne et de ne pas le fuir à cause de ses mauvaises critiques qui ne sont, pour moi, pas vraiment méritées. Il ne paye pas de mine, mais a quand même une belle expérience à nous offrir et cela permettra en même temps de rendre un petit hommage à ce petit studio qui n’aura pas su sortir la tête de l’eau.

mis à jour le 08/02/2024 21:57
tags : Jrpg, Oninaki, TokyoRPGFactory, SquareEnix
A propos de moi BellePanthere

Passionné par les jeux vidéo depuis l'enfance et plus particulièrement les plateformers hardcore. Chasseur de trophées depuis 2 ans.

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