Parlons peu, parlons bien... Pas mal de temps s'est écoulé entre la sortie du jeu et mon test, et ce, pour de bonnes raisons... Le jeu était tout simplement injouable. Des crashs serveur à gogo, des chargements de fin de missions infinis qui t'obligent à relancer le jeu et de recommencer l'entièreté de la mission en priant que ça n'arrive plus sachant que ça m'arrivait en moyenne une fois sur trois, des objectifs de missions qui ne se complètent pas, et j'en passe. J'ai donc décidé d'attendre de futurs patchs pour pouvoir découvrir ce jeu pour ce qu'il vaut vraiment et c'est chose faite.

Un TPS dynamique.

Le gameplay se base sur le principe d'Agents of Mayhem, nous pouvons prendre le contrôle de quatre antihéros très connus (King Shark, Arley Quinn, Deadshot et Captain Boomerang) ayant chacun leur type d'armes, pouvoirs et capacités de mouvement qui rendent le jeu ultra-dynamique et satisfaisant manette en mains.

Des arbres de compétences trop riches ? 

Bien que pouvant être un point positif dans bon nombre de jeux tel que Diablo ou encore Path of Exile, les arbres de compétences sont beaucoup trop fournis et poussé par rapport à ce que le jeu a à nous proposer. La difficulté n'est pas au rendez-vous et l'histoire principale se termine en à peine dix heures de jeu.

Je me suis donc demandé si le jeu avait un endgame digne de ce nom dans sa besace, mais comme vous pouviez vous y attendre, la réponse est non. Celui-ci consiste juste à répéter les trois mêmes missions en boucles avec des niveaux de difficulté de plus en plus élevées, nous promettant un stuff de plus en plus puissant avec encore plus de synergie... mais dans quel but encore une fois ? Eh bien de faire un mode de jeu avec des vagues infinies d'ennemis de plus en plus puissant pour pouvoir se hisser dans un classement communautaire. En somme, tout cela est assez pauvre et ne casse pas trois pattes à un canard.

Un humour qui fait mouche.

S'il y a bien une chose sur laquelle Suicide Squad ne se fout pas de nous, c'est bien son humour déjanté présent du début à la fin, me faisant réellement rire devant mon écran et non juste me faire souffler du nez (petite mention à Captain Boomerang).

Qu'en est-il du platine ?

La chasse aux trophées n'est pas difficile du tout et ne nécessite aucun guide pour optimiser tout ça, vous pouvez donc profiter pleinement du jeu et de ce qu'il a à vous offrir, mais par contre, le jeu nécessite un farming intense d'une quarantaine d'heures du contenu endgame pour pouvoir monter tout le monde au niveau maximum et de pouvoir monter le rang de l'escouade à fond également.

Pour conclure.

En soi, Suicide Squad est loin d'être un mauvais jeu si on met de côté les différents bugs présents avant la mise à jour la plus récente. Si vous n'êtes pas un chasseur de trophées, vous allez vous amuser tout du long dans la trame principale qui est assez bien construite et qui ne tire pas en longueur inutilement.